Course des Espoirs de la manade Richebois à Cavaillon
Course des Espoirs de la manade Richebois - Course à l’Avenir
Organisateur : CT Cavaillonnais
Président de course : Denis Rocarpin - Délégué de la FFCC : Jean Ravoux
Sous le soleil Cavaillonais confirmations et baptème pour la manade Richebois
Lors d’une vraie après-midi de printemps, le CT Cavaillonais accueillait les Espoirs de la manade Richebois. Une course qui nous a permis de voir et de revoir des biòu agréables, certains faisant peur aux tenues blanches et les retenant par leur puissance ou leur réponse dans une bonne ambiance et un travail correct des hommes (à gauche : Radouane Errik (6 points), Joffey Ferriol (1 pt), Damien Martin-Cochet (19 pt)et Patrice Thierry (2 pt) et à droite : David Moine (10 pt), Benjamin Sabot (4 pt), Boris Sanchis (2 pt) et Jérémy Soler).
Moineau (437) : est dynamique en début de course, les hommes hésitent ce qui le retient. Il faut des séries pour récolter le 1er gland à la 4ème minute. En seconde partie de course, il a trouvé sa place et se défend de mieux en mieux. C’est Martin-Cochet qui fait la 1ère ficelle à la dernière minute. Entre avec Carmen au toril.
Canaille (742) : dominateur et physique imposant, il est le maître d’une piste trop petite pour lui. Il se place et répond instantanément aux hommes. Les 2 pompons sont décrochés après la 7ème minute et la cocarde à la 14ème. Entre ses ficelles intactes au toril en musique. A revoir avec plaisir dans d’autres conditions.
Vercors (746) : plus facile, il est vif et joue le jeu des tenues blanches. Il faut 5 minutes pour lui lever ses principaux attributs. Aux ficelles, la pression continue mais il se défend bien, répondant aux propositions mais se dégageant pour se replacer quand l’étreinte des rasets est trop forte. Moins en forme en fin de course il rentre néanmoins ses ficelles en musique.
Moustic (630) : le porteur de la devise de la manade est précédé par sa réputation. Les hommes hésitent. Les réponses se soldent par de puissants coups de barrière, dont un après Moine d’où il sort sonné. La cocarde met du temps à être levée, les hommes le sollicitent et il la cède à la 15ème minutes à Martin-Cochet pour 150e. Rentre, glands aux cornes et avec Carmen, au toril.
Loriot (818) : sort en force du toril. Il faudra que Carmen y mette du coeur et plusieurs séries pour le surprendre et qu’il cède ses pompons. Pour les ficelles, un long travail de rasets, de déplacements et de replacements pour enfin le coincer et lui offrir de nouveaux vire-vire et Moine récolte la 1ère ficelle. Il rentre avec l’air de Bizet sa seconde.
Dijòu (737) : plus calme que lors de sa ½ finale du Trident d’Or 2013, il sautera quand même plusieurs fois en contrepiste après les hommes avec Carmen. Si les raseteurs y vont, sa défense des attributs est telle qu’il ne perdra son 2ème gland qu’à la dernière minute, pour Moine. Il rentre ses ficelles en musique.
Le 904 : pour sa 1ère course cornes nues, est baptisé Boumian. Il faudra 5 minutes pour que les hommes aillent le voir. Il se relève courageux et opiniâtre mais acceptant de belles approchent. Il rentre ses ficelles en musique. Bienvenu Boumian !
Rémi Honoré
Un très grand merci aux "jeunes" photographes Marcel Gilles et Raymond Bernon (Momon) pour ces photos.