3ème journée de la Cerise d'Or à Remoulins
Organisateur : UT Remoulinoise
Président de course : Didier Gaillard. Délégué de la FFCC : Roland Castagnier.
Course à l’Avenir Espoirs - Groupe 3
Des biòu qui n'ont pas manqué de témérité et des blancs qui ont bossé.
Manades : Fournier et Fils : Marlin 451- Caillan : Tamelier 752 - Martini : Fausto 747 – Vidourlenque : Mithra 0/02 - La Galère : Lou Mazet 850 - F-Guillierme : Praviel 772 - Paulin : Vauban 826
Raseteurs : Grammatico Fabien - Fougere Dimitri - Gautier Anthony - Zekraoui Youssef - Zbiri Smain - Jamal Bouhargane - Soler Jérémy - Benafitou Nabil – Ibara Remy.
Un ciel mitigé pour cette troisième journée de la Cerise d'Or mais l'union taurine remoulinoise ne s'en laisse pas compter et dans la bonne humeur toujours de mise dans cette arène, Didier Gaillard comme à son habitude enclenche la trompette.
Et voilà Marlin qui d'entrée de piste se cale à la planche. Comme un réflexe. Il sélectionne les passages. Il gère bien son petit quart d'heure et déclenche l'air de Bizet toute voile dehors pour doubler les assauts de Bouhargane, Zekraoui, Fougère et Zbiri. Les Rubans envolés aux quatre vents ! Il cède sa première pelote, mais ses reprises ne sont pas des leurres. La musique repart et ses rostres effilés ne lui permettront pas de conserver la seconde pour une rentrée nue en bon cocardier.
Tamelier voit les hommes de prés d'entré de jeu. Ils s'y jettent ! Après quelques tours de piste dominateurs la musique retenti à deux reprises et les rubans sont dans les fers. Les ficelles sont là, de plus en plus sélectif, toujours placé, les départs se font plus diffus car plus calculés. Il change de terrain en bon petit cocardier et rentre ses pelotes à la maison.
Fausto en guerrier des pistes prend tout, se livre et ne rechigne pas à la joute. Les Blancs ne le ménage pas.Mais il se livre ! Les attributs volent aux crochets de Fougère, Bouhargane et Zbiri. Benafitou relance aux pelotes Zekraoui enchaîne, Soler relance sous le disque mais Nabil adroit s'offre la première ficelle. Grammatico surprend, le cherche à la tête. L’opéra est lancé pour la seconde ficelle. Le marche pied tremble et Zekraoui en ultime passeur s’octroie la seconde.
Café, amitié et discussion passé, retour dans le cercle rouge avec Mithra. Ah Mitrha une histoire ! Le ton avant dernière course est là ! Et tu honores tes propriétaires ! Coups à la planche, passage de tête sur les hommes, tout y est ! Benafitou, Bouhargane, Zekraoui, Fougère te mettent à l'honneur et comme un jeune premier tu décoches et finis tes actions. Aux ficelles tu réponds à tous les blancs sans exception.Benafitou sera adroit pour te subtiliser la première, Bouhargane t'offre un beau passage en musique et tu rentres avec honneurs ta seconde. Rendezvous à Aigues vives pour ta der !
Lou Mazet chasse les blancs, se déplace, tourne et ne tient pas à ce que les hommes rentrent dans le cercle sableux pour lui voler la vedette ! Il prouve sur les rasets consentis qu'il peut finir à la planche et soutenir la vague blanche qui l'assaille. Il sera intraitable, tête basse, il se joue des passages et argumente ses départs par des accélérations dangereuses. Cela va payer il rentre son second pompon en musique.
Praviel est véloce, nous le savons ! Ses accélérations sont fulgurantes aux rubans. Il crée le danger. Les Crocheteurs l'ont compris ! Zekraoui s'y livre, Praviel passe la planche. Les rubans passe au compte goutte mais les hommes sont présent et il répond. Aux ficelles, la musique repart sur les mêmes assauts. Remis en place par le président aux ficelles, les blancs se canalisent. Les actions reprennent en ordre. Bien que la première ficelle soit partie sous une belle bronca, Praviel rentre la seconde en musique.
Vauban va tenter de sauvegarder sa forteresse. Les attributs tardent un peu mais il se bat. Quelques jolies coups de barrière agrémentent son quart d'heure et bien que hors point mais comptant pour le trophée les hommes ont bossé sur un septièmement qui se sera donné notamment en musique sur Fougère. Les rasets consentis sont honorés. Les pelotes rentrent mais on se sera régalé encore une fois dans le chaudron remoulinois.
B. Dusserre