27ème Finale des Charretiers à Rognonas
Organisateur : CTPR l’Abrivado
Président de course : Xavier Ferrand – Délégué de la FFCC : Jean-Pierre Bernard
Raseteurs :
Joachim Cadenas, Fabien Grammatico, David Maurel et David Moine pour les droitiers
Farid Aliaoui, Joan Gaillardet, Damien Martin-Cocher et Jean-Louis Ricci pour les gauchers
Tourneurs: Jérôme Dumas, Laurent Estève, Emile Lieballe et Gérald Rado
Entrées : le plein
Le Trophée à Grammatico et Padilla, la finale à Gaillardet et Vauban
Dans des arènes pleines, la finale 2014 des Charretiers fut un moment agréable tant avant la course et sa capelado que pendant la course. Les biòu étaient au rendez-vous malgré ces derniers temps humides. Vauban et son côté offensif et coups de barrières obtient le prix du meilleur taureau. Côté blancs, il y avait la volonté de bien faire en travaillant les cocardiers. Gaillardet, avec ses rasets tirant le biou pour le mettre en relief et le sortir des bois, est reconnu meilleur animateur de cette course.
Au palmarès de cette année, sur cette course, le meilleur taureau est Vauban et le meilleur animateur Gaillardet. Pour le Trophée 2014, Grammatico (46 points) est le 1er raseteur, 2ème Martin-Cochet (24 pts), le meilleur taureau est Padilla (manade du Rhône) pour sa course du 18 août, sa domination de la piste et ses anticipations assassines.
Rasetaient ce dimanche à Rognonas : Aliaoui (3 points), Cadenas (6 pts), Gaillardet (5 pts), Grammatico (4 pts), Martin-Cocher (5 pts), Maurel (14 pts), Moine (3 pts), Ricci (7 pts)
Azzaro 324 (Largarde) commence fort sa prestation, dynamique, allant jusqu’à voler après Martin-Cocher. Aux ficelles, il se relève compliqué et anticipateur, les quelques tentatives des tenues blanches se résument souvent en des fuites devant les cornes. Rentre ses ficelles en musique.
Prince 407 (Chauvet), vient vite, en bougeant la tête devant le crochet et la baissant à la planche. Beaucoup de rasets pour la cocarde et les glands qui tombent en 4 mn. Pour les pelotes, il prend progressivement de l’assurance et les rentre avec Carmen.
Teston 714 (lou Pantaï) assiste à une course brouillonne où les hommes frôlent plusieurs fois la correctionnelle. Coriace, pour sa 1ère ficelle, il reçoit une averse de rasets pour enfin tomber dans le crochet de Moine. Pour la 2ème, il trouve refuge devant le toril, tire la langue mais tape encore les barrières derrière Maurel et Grammatico, et la rentre en musique.
Vauban 685 (Blanc) a du jus et aime suivre la tenue blanche jusqu’aux planches pour les taper et Carmen apprécie. Cela lui permet de garder ses rubans 5 mn. Sur une succession de raset, il cède sa première ficelle à Maurel. Il se raidit pour la 2ème, les sollicitations se font plus rares, ce qui lui permet, sous l’air de Bizet, de la rentrer au toril.
Pedro 612 (Lautier) très mobile et attentif, il est difficile à coincer pour le travailler. Dès qu’il n’est pas raseté, il s’échappe pour aller chercher lui-même la tenue blanche qui bouge. Avec cette tactique, il faudra la moitié de la course pour la cocarde et c’est gagnant : il rentre ses ficelles en musique au toril.
Nectar 664 (Fabre-Mailhan) vient fort et volontiers après l’homme. Cela permet aux raseteurs de faire, rapidement, la récolte des rubans. Les hésitations pour les ficelles le durcissent, il vient moins facilement, anticipe, change de terrain, tape après le blanc. Il rentre ses pelotes en musique.
Calyptus 752 (la Galère) (hp) a un coup de tête qui pose tout au long de sa course des difficultés aux hommes. Sa mobilité permet néanmoins aux raseteurs de le travailler. Gaillardet le tire plusieurs fois avec Carmen dans les barrières. Ses ficelles tombent sous les crochets de Gaillardet et de Moine. Musique à son retour, dans sa dernière minute, au toril.
Rémi Honoré