Souvenir Michel Moreno et Marcel Faure à Graveson

Organisateur : CT lou Biòu Gravesounen

Président de course : Sébastien Archet

Délégué de la FFCC : René Ayme

Course à l’Avenir – Groupe 3

Raseteurs :

Jérémy Ciacchini, Anthony Gautier, Mathieu Marquier et Yoan Pradier pour les droitiers.

Farid Aliaoui, Frédéric Boyer, Joffrey Ferriol et Jérôme Martin pour les gauchers.

Tourneurs : André Duran, Jean-François Moulin et Gérald Sagnier.

Une course agréable où Shogun se distingue

Côté blancs (Aliaoui (2 pts), Boyer, Ciacchini (5), Ferriol (3), Gautier (7), Marquier (13), Martin (6) et Pradier (7)), seuls Ciacchini et Pradier marquent les points, une équipe constituée de non-blessés actuels qui a su mener la course sans se laisser dominer par les taureaux et nous offrir de bons moments avec de beaux gestes. Côté biòu, une belle sélection, avec de bons jeunes (Rollier, Trévis et Mistral) à suivre, Padilla a gardé son esprit dominateur et ses réponses déterminées. C’est Shogun et sa facilité en piste face aux blancs qui gagne le prix du Trophée souvenir.

Bien placé, Rollier (929) de Caillan surveille, en colère, les blancs. Il faut un gros travail des tourneurs pour que le crochet le surprenne. Quand il est lancé, il nous offre de belles séries, poursuivant le blanc cornes aux mollets. Sa vitesse et son attention surclassent les hommes. Il rentre en musique ses pompons aux couleurs de la manade.

Auzias (173) de F.Guillerme participe avec envie au jeu sans offrir de grands dangers.Venant avec facilité à l'approche du blanc, c'est une proie aisée et cède ses bijoux en moins de 7 mn, les ficelles à Gautier et Pradier.

Attentif, Padilla (704) du Rhône cherche à maitriser le cercle rouge. Quand les tenues blanches arrivent à l'approcher, il nous offre des séries que Carmen salue. Il monte en puissance, devenant dur sur l'approche avec des réponses de plus en plus déterminées. Malgré le travail des blancs, il rentre un pompon sur l'air de Bizet et avec les gradins.

Trévis (976) de St Antoine aime le jeu. Après une 1^ère partie où, dynamique, il trouve souvent refuge en contre-piste, il est plus à l’aise dans le cercle ensuite. Il nous offre des vire-vire convaincants où la musique se fait entendre. Il cède sa 1^ère ficelle à Marquier et préserve la 2^ème qu’il rentre avec Carmen.

Après un moment brouillon, Shogun (526) de Layalle trouve sa place, concentré, répond avec détermination et nous offre plusieurs séries sous l’air de Bizet. Avec les ficelles, la pression du crochet baisse, le taureau prend de l’assurance et ses réponses sont de plus en plus fermes mettant le blanc en difficulté, Carmen s’en donne à cœur joie et protège ainsi ses bobines qu’il rentre en musique.

Mistral (844) de Fournier met un long moment pour se caler sur la piste. Il devient alors sérieux dans ses répliques, tournant la tête au fer. De belles séries et Carmen s’y mettent. Le ruban et les pompons volent. Avec la baisse de rythme, il se disperse progressivement tout en acceptant le travail. Carmen au retour avec ses 2 pelotes.

Rémi Honoré

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