St Andiol 04.06.2016

Organisateur : CTPR LOU BOUVAOU

Trophée de l'avenir - 2ème journée du Challenge St Louis

Président de Course : Christian MASSARD

Délégué FFCC : Jean RAVOUX

St Andiol : Deuxième journée du challenge Saint-Vincent

Une petite journée à l'ombre des arènes en ces temps de chaleur.

Que c'est agréable d'aller voir une course de taureau ! Mais, encore faut-t-il que les acteurs de la course veuillent assurer le spectacle ? Coté noir, rien à dire, plateau bien monté mais coté blanc, une première partie rasetée à mille à l'heure et dans la seconde on baisse le rythme. Dommage car cela a été nuisible pour certains taureaux...

Du haut de ses douze ans, Mouret de Fournier ouvre le débat et d'une belle manière, digne d'un jeunot. Alliant vaillance et finition, il récolte le disque. Dans le pur style de la race, il enchaîne les séries même aux ficelles, mais durcit un peu le ton en fin de quart d'heure...

Avec un grand nombre de tours de ficelles, on aurait pu croire que Calyptus de La Galère se serait défendu plus que ça. Les hommes font du grand n'importe quoi et Zekraoui passe prêt de la faute, faute du tourneur... Vite aux ficelles, le rythme ne faiblit pas et le taureau sans réelle difficulté rentre nu au toril...

Avant la pause sort Bouvreuil de Lagarde qui subit le rythme effraîné des blancs, où le biou se défend avec vaillance et un léger coup de tête, et se dégageant de la pression dès qu'il peut. Il se reprend aux ficelles en se plaçant mieux et sortant fort à gauche. Plus "battu", il aurait pu être meilleur...

 Après les "chichis" sort Réboussier de Ribaud... Pas un solide cocardier mais un quatrième plaisant qui enchaîne avec vaillance et finitions les séries des blancs récoltant à maintes reprises le disque, notamment sur Bernard et Dunan. Aux ficelles, les hommes baissent le rythme et le taureau améliore sa tenue de piste. Prenant les rasets aux compte-gouttes, il montre ses deux qualités que sont la vaillance et les finitions où il pointe les cornes au-delà des planches.

Donovan de Gillet le suit... trop gentil à sa tête et trop vaillant. On passe vite aux ficelles. Délaissé en debut de celles-ci, souvent en mouvement, lorsque les hommes se décident à le travailler, il montre de la vaillance et quelques timides finitions aux bois à droite. Il se défend à gauche avec un gros coup de revers, qui lui permet de conserver sa seconde ficelle.

Pour finir cette course, Platon de Chauvet, le jeunot de la course va manquer cruellement de travail. Aux attributs, il suit l'homme jusqu'au bout et fait le pas à droite et ses cornes sont criminelles. Mais aux ficelles, les blancs lâchent prise, le taureau navigue beaucoup. Heureusement que les hommes se réveillent un peu par instant pour nous démontrer que le biou possède certaines qualités de finitions aux bois, avec un léger pas... A revoir plus combattu...

Rhodanien

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