30ème anniversaire du CT lou Bouvaou de St-Andiol

Entrée : 1/4 d’arènes.

Organisateur : CT Lou Bouvaou.

Président de course : Christian Massard – Délégué : René Ayme

Les raseteurs :

- droitiers : Damien Martinez , Yoan Pradier, David Sabatier, Benjamin Sabot, Mickael Santelli.

- gauchers : Loïc Alarcon, Frédéric Boyer, Joan Gaillardet.

Les tourneurs : Jorquera, Lieballe, Lopez, Patou.

Royale de la manade Chauvet.

En ce dimanche après-midi venteux et à l’occasion de son trentième anniversaire, le CT Lou Bouvaou a organisé une fête autour d’une royale de la manade Chauvet. Divers clins d’œil, au centre de la piste la marque de la manade était dessinée, un cheval de trait lissera cette piste, façon Roland-Garros, un tirage au sort est organisé pour gagner les devises de la manade portées par les taureaux pendant la course.

Avant la course de l’Avenir, les élèves de l'école taurine de Chauteaurenard (Bernard, Carta, de Antoni, Lebrun, Lieballe, Rivet, Ruiz), encadrés par Sabatier, présent et visiblement bien remis de la pirouette de la veille réalisée avec l’assistance de Viennois, ont pu se frotter à 3 taureaux de la manade Chauvet. Nous avons eu, à cette occasion, droit à quelques jolis rasets et retours aux tubes émotionnants. Bravo les ‘jeunes’ !

1^er – Beaucairois (210) :

Le papy, bien conservé, de la course, d’entrée, il réagit aux sollicitations des hommes en blancs, par une série de vires-vires, il perd la cocarde (coupée par Gaillardet et rasetée par Santelli), une belle action sur Sabot, qui obtient le premier gland, vaut un Carmen, il fait de la résistance au second pompon glané par Alarcon, ayant pris ses marques, positionné cul aux planches, il attend les raseteurs, les  vires-vires qui suivent, où l’on entend par deux fois l’air de Bizet, ne permettent pas aux hommes de récupérer les ficelles, il rentre, en musique, difficilement, une blessure à l’œil et le toril étant dans le seul coin encore ensoleillé des arènes peuvent expliquer son refus, aidé de simbeu.

2^ème – Bartas (602) :

Dans une série de vires-vires, il perd rapidement la cocarde et ses deux glands (la cocarde est coupée par Sabatier, les glands sont pour Boyer et Pradier et la cocarde revient à Alarcon), entré dans la course, les séries se font plus serrées, la première ficelle est pour Alarcon, une action sur Pradier nous fait entendre Carmen, c’est Gaillardet qui décroche la seconde ficelle.

3^ème – Marquis (609) :

Taureau bavard, peut-être suite à ses anciens problèmes de mâchoire, il est vite dépouillé de ses principaux attributs (coupe pour Sabot, cocarde pour Gaillardet, les glands pour Alarcon et Pradier), plusieurs séries de vires-vires ,où, Alarcon a droit à un coup de chaud et une action de Gaillardet un Carmen, permettent à Boyer de crocheter une ficelle, rentre avec la seconde ficelle et en musique.

4^ème – Pélican (416) :

Très mobile, poursuivant les tenues blanches, il met en difficulté l’organisation des raseteurs en réagissant rapidement aux tentatives d’incursions humaines , la cocarde coupée par Gaillardet sera pour Sabot ainsi que le premier gland, une action chaude sur Gaillardet, un Carmen pour avoir ramené Alarcon aux barrières, c’est finalement lui qui gagnera le second gland, rentre avec ses deux ficelles au toril.

5^ème – Bécasson (604) :

Au coup de trompette, rapidement, c’est la coupe par Alarcon, le premier gland pour Gaillardet, le second pour Sabot et la cocarde encore pour Gaillardet, une série de vires-vires permet à Alarcon de crocheter la première ficelle, se positionnant dos aux barrières, la seconde ficelle sera rasetée par Pradier.

6^ème – Arlésien (613) :

Pour finir, Arlésien, vif et prodigue, nous offre de bien belles choses, la cocarde est pour Gaillardet, puis la piste s’anime, très sollicité le biou se défend, une succession de coups de barrières et un concert de Bizet, tapant fort après Pradier, Alarcon qui crochète le premier gland, Sabot, plusieurs fois qui se blesse lors d’un de ces coups d’éclat, Pradier, Gaillardet qui obtient la première ficelle, enfin Alarcon qui obtient la second ficelle après l’annonce de la dernière minute, il rentre au toril avec Carmen et les applaudissements du public réchauffé par les éclats du soleil Arlésien.

Les prix du 30^ème anniversaire du CT lou Bouvaou vont à Arlésien, sa pèche et son grand cœur, pour les cocardiers, et à Sabot, qui, tout au long de cet après-midi, a animé, par ses rasets, cette royale, pour les tenues blanches.

Rémi Honoré

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