3ème journée du Trophée des Charretiers à Rognonas
Entrée : 2/3 d’arènes
Organisateur : CT l’Abrivado
Président de course : René Vignaud – Délégué de la FFCC : René Ayme
Avant la course à l'Avenir, les élèves de l'école taurine de Chateaurenard ont chauffé les arènes avec deux taureaux de la manade du Rhône (les 706 et 704).
Raseteurs : Carta, Deurrieu, Khadir, Lieballe, Schmitt, Simard
Tourneurs : Boyer, Sabatier
Une course bien agréables, des biou pas faciles et des jeunes qui se sont bien battus, des rasets, des coups de barrières. Les cocardes ont été coupées puis rasetées. A noter un renvoi aux planches de Deurrieu par le 704, sans gravité, le biou ne prenant le jeune « qu’entre » les cornes.
Pour la 3ème journée du Trophée des Charretiers - course à l'Avenir :
Raseteurs :
Fabien Grammatico, David Moine, Thomas Roig, David Sabatier pour les droitiers
Frédéric Boyer (remplace Yoan Pradier, blessé lors de la course de jeudi à Vallabrègues mais qui est venu voir la course), Joan Gaillardet, Jean-Louis Ricci, Youssef Zekraoui pour les gauchers
Tourneurs :
Eric Cualado, Jacques Estevan, Daniel Martnez, Ludovic Zerti
1er – Mazarin (309) du Rhône :
Taureau qui domine son sujet, même si pendant les premières minutes il a du mal à se placer, pendant cette période, sur un raset risqué, Zekraoui se fait bousculer et piétiner sur la piste, la coupe est faite par Gaillardet et la cocarde par Grammatico, placé cul aux toril, les hommes hésitent mais réussissent à lui décrocher les deux pompons, le premier par Grammatico, le second par Gaillardet, il rentre au toril avec ses ficelles en musique.
2ème – Sorbier (637) de Cuillé :
Cachant derrière son profil massif et bas et son arrivée calme en piste une belle vivacité, la coupe est faite par Grammatico, il chasse l’homme qui l’évite, coup de barrière en musique sur Grammatico, le premier gland est fait par Sabatier, la cocarde par Ricci, et le second gland par Grammatico, placé cul aux planches, il chasse l’homme le long des barrières, aux rasets il rappelle aux tenues blanches la présence de ses cornes en tournant la tête, il rentre en musique avec ses ficelles.
3ème – Tarsier (608) de Lagarde :
Son entrée est moins tranquille que son prédécesseur, s’en prenant aux planches, trouvant sa place petit à petit, la coupe est faite par Moine, le premier gland par Ricci, la cocarde par Gaillardet et le second gland par Sabatier, par des séries de va-et-vient saluées par des Carmen, les hommes en blancs cherchent à lui ravir ses ficelles, ses réponses énergiques cornes en avant les en empêcheront, Zerkraoui qui ne s’est pas remis de sa rencontre avec Mazarin sort, sur un coup de barrières, les cornes du biou frôle les fesses de Gaillardet, il rentre en musique avec ses ficelles.
4ème – Tambourin (603) du Rhône :
Biou mobile et vigilant, ses cornes droites et effilées ne rassurent pas, placé au centre, c’est Gaillardet qui fait la coupe, se dégageant des planches, il se repositionne au centre pour surveiller les hommes, des séries de vires-vires permettent d’entendre l’air de Bizet et c’est enfin Gaillardet qui fait la cocarde, placé aux planches, Grammatico récolte le premier gland, au bout d’une série de reprises, le second gland est pour Moine, Gaillardet dans la foulée fait la première ficelle, rentre avec la seconde en musique.
5ème – Ouranos (819) de Lagarde :
Taureau aimant répondre aux sollicitations, c’est Gaillardet qui fait la coupe et Ricci la cocarde, dans une série de va-et-vient, saluée par Carmen, il cède ses deux glands à Sabatier et à Ricci, cul au toril, il gratte le sol, il faudra plusieurs belles séries en musique pour que Gaillardet puisse récupérer la première ficelle, de nouvelles séries ne permettront pas de récupérer la seconde, il rentre en musique + 4 Carmen.
6ème – Epervier (725) de Cuillé :
Taureau endiablé, la coupe est faite par Gaillardet, le premier gland par Grammatico, une bataille entre les hommes en blancs et le biou s’ouvre, cette course à la cocarde, où l’animal cul aux planches accepte les rasets puis se dégage en allant dans la diagonale des arènes, pour recommencer plusieurs fois, ponctuée de coups de barrières en particulier sur Sabatier, est gagnée par le biou qui rentre avec Carmen, sa cocarde pendante, un gland et ses ficelles.
En ce chaud 15 juillet, une bonne course avec des taureaux peu accommodants et variés et des raseteurs qui ont animé la course en cherchant des solutions face à ces biou perturbateurs.
Rémi Honoré