Aureille 29.10.2017
Aureille 29.10.2017
Organisateur : CTPR Aureillois
Course complète des Espoir de Gillet
Président de Course : Nans BARBIER
Délégué FFCC : Alain BORG
A l’heure de la manade Gillet
La traditionnelle Royale de clôture.
Courageus sont les aféciouna qui sont venu braver le mistral pour assister à cette traditionelle complète de la manade Gillet qui clôt la saison taurine aureilloise.
Une affiche attrayante avec une deuxième partie s »rieuse et des bioùs pleins de promesses. Chez les blancs aucun n’a mérité, mais notons surtout la technique de Marignan et la ténacité de Ferriol. Carmen général pour l’ensemble de la course et le bétail fourni par la famille Gillet. Voyons ça en détail.
Lutin (958) : placé, il peut offrir de belles séries. Il s’implique volontairement dans les reprises mais à droite, il faut rentrer dans son terrain. Martin-Cocher le tire et lutin finit museau aux planches. Il part à la poursuite de Marignan (2) qui arrive serrer. Flanche à la fin de sa prestation mais rentre sa seconde ficelle en musique.
Espadon (150) : Très mobile, i met su cœur à l’ouvrage. Affiche une légère préférence pour la gauche où il est récompensé pour ses nombreuses finitions à la planche. Il défend vaillamment son deuxième gland. I se cherche en fin de quart d’heure. Réintègre le toril avec ses deux ficelles sur l’air de Bizet.
Don Juan (121) : le Taù se montre sérieux dans sa tenue de piste. Ses anticipations droitières amènent de belles poursuites. Il fuse derrière Marignan. La droite est son côté de prédilection. Il ramènera ses deux bobines au mas des Fiolles. Carmen.
Amadeus (037) : rapide et véloce, il donne le ton. Les séries sont rythmées. Il s’envole après Martin-Cocher. Réitère après Marignan. Peut faire preuve de méchanceté et se révèle là où on l’attend pas. Derrière son air naïf se cache un réel chef d’orchestre. Il entend 7 fois la mélodie. Garde ses deux ficelles. Carmen.
Diable (147) : vif, il répond à toutes les sollicitations autant à droite qu’à gauche. Il est volontaire, courageux et mûr dans son placement. Il se montre sérieux tout au long de son quart d’heure. Les poursuites sont serrées. Il se dresse après Ferriol. Sa prestation réchauffe les gradins. Il rentre sa seconde ficelle en musique amplement méritée.
Maestro (250) : il remplace Arthur. D’entrée, il tape après Ferriol et l’air de Bizet honore ses séries. Le jeune bioù a un grand cœur et se montre vaillant. Il se dresse après Fouque. Malgré son jeune âge, il impose de la difficulté aux blancs par ses accélérateur. Le disque s’emballe. Rentre ses deux pilotes. Carmen.
Commentaires : Laurie (la Marseillaise)
Crédit Photos : Jean Ravoux